Résumé :
Sommes-nous faits du même arbre
Ou bien du même ciment
Mélangé de nos mains maladroites
Malléables marmots menant tant bien que mal
Sur la mer amoureuse
La barque du même arbre

Résumé :
"un autre été
1915 un été comme les autres - le même soleil...
dans ce coin innocent de montagne - le massif
pas si massif
du Linge..."

En 2018, cette année où je me suis retranchée du monde, sur la crête je me suis promenée souvent. J'ai contemplé la montagne et les traces traumatiques de son histoire...

Résumé :
Les mots de L'Aïeule de déshabillée mémoire nous entraînent vers des spiritualités mystérieuses ou méconnues. Composé de prose poétique et de poésie libérée, le recueil déroule le sari de la mémoire et de traditions venues du fond des âges.

Résumé :
« Comme un chardon domestiqué, bleu capitule et bractées arrachées, involucre déchirée et dispersée aux vents de Méditerranée, j'ai senti sous la pluie de mai toutes vos anciennes vies. »

Poèmes souterrains, aux racines enfouies sous les non-dits et les années de reconstruction familiale, surgis comme une urgente évidence, celle de ne pas oublier et de mettre en mots la douleur de ces souvenirs fugaces ; Plein été comme une valise offerte à ceux qui ont quitté de force l'Algérie, à ceux qui n'ont pas voulu ou pas pu parler, à ceux qui perdent la mémoire.

Résumé :
La poésie n'est plus un concept suffisant pour définir l'aventure qui commence avec elle, écrit Alain Jouffroy en clôturant sa préface de L'Ombilic des limbes. "Artaud et les constellations" est une approche poétique et sensible d'un écrivain majeur du XX^e siècle. Ce "corps malade", plus que tout autre aura su réinventer la poésie - faisant d'elle une activité mentale dont l'objet dépasse et domine l'oeuvre écrite - comme le souligne l'auteur du Manifeste de la poésie vécue.

Résumé :
« Ils ont dû en retrouver là-haut des myrtilles bleues et des fraises des bois juste avant de livrer le premier assaut dans le bel été chaud qui n’en finissait pas. »

C’était la vie des plateaux de Lozère, le labeur quotidien et l’attente de ceux qui peut-être ne reviendraient pas… 

Résumé :
« nos mains brûlées du sel bleu de tes larmes au petit jour de la mémoire »

L’estime est l’art de tracer sa route sans l’aide d’instruments électroniques et donc dépendante de l’appréciation personnelle.

Résumé :
« écoutant brûler la bûche pourquoi célébrer l’arbre »

Ce qu’il faut de brisures pour accéder au poème, ce qu’il faut d’humilité ou de modestie…

Résumé :
« Un après-midi ordinaire, dans une maison de retraite où quatre femmes en sont désormais réduites à combler le vide d’un monde sans réponses, limité à l’espace d’une chambre… »

Résumé :
« Le matin était parti d’un cri radieux ; la nuit avait pesé de tout son poids pour donner une joie à notre histoire. Pressé par nos espoirs, le soleil peu à peu se ralliait à nos rêves. Rien désormais qui ne puisse entraver son élan ; le midi se fixait dans nos rires, ses ombres s’affranchissaient du temps… »

     L’auteur nous emmène ici au cœur de sa garrigue natale qu’il parcourt incessamment, lieu de ressourcement, de méditation profonde et de questionnement.

Résumé :
   « Auguste aime le travail à la gouge. La sculpture sur bois, c’est un jeu de constellations qui éclatent plein ciel. Le sculpteur pense à la tête du roi. Elle se façonne peu à peu sous ses doigts. Le travail est rude. C’est un dévoilement, un lien fugitif noué au masque de la mort. »

               Années quarante, Auguste Forestier, Saint-Alban-sur-Limagnole, l’Art brut…

Résumé :
« Sur le monde clos des rêves enfouis se retourner c'est déjà plus que vivre »